Entre le souverain et son confident

Depuis le camp militaire, dans son trône d'os et de marbre froid, je dirigeais mes troupes. Face à moi, une table ronde sur laquelle mouvaient des soldats miniatures, et des paysages de château. Cette reproduction du champ de bataille me permettait d'avoir une reconstitution en temps réelle des combats qui se déroulaient dehors. DE l'autre côté de la table, se tenait droit comme des piquets, les deux généraux du seigneur Shanks. Dans leurs yeux, je lisais une profonde crainte à mon égard, ainsi qu'une soumission des plus totales. Que c'est beau d'être ainsi respecté ! Grâce à ma puissante magie ancestrale, je pouvais de là, diriger les différentes unités. Ainsi, il me suffisait de prendre un groupe de soldats et les déplacer pour que les réels s'exécutent. Le seigneur de Vhort m'avait confié la mission de mener cette bataille et de me montrer impitoyable. En vérité, cette bataille était pour moi l'occasion de rappeler aux créatures de ce monde que je suis le maître de ce monde car j'étais la vie et la mort. Les habitants d'Assera était en effet des êtres hostile à ma personne et ne voyait qu'en moi qu'un être impur né pour tuer. Pourtant je suis un Esprit de la Vie aussi et j'étais à l'origine du bonheur familial et conjugal. Cependant, personne ne voyait en moi cet aspect, si ce n'est l'esprit maléfique que j'avais si souvent assisté et que j'assisterais jusqu'à la perte de mon corps matériel en ce monde.
Comme vous le savez, mon vrai moi est dans le Royaume des Morts, quelque part dans l'univers infini, alors qu'ici, je suis un être au même physique, mais beaucoup moins puissant.
C'est alors que je fus tiré de mes pensées par l'arrivée subite d'un soldat, surement un lieutenant si l'on s'en tient à ses médailles, qui haletait et suait. Son corps était couvert de sang et de poussière. Un des généraux le rattrapa avant qu'il ne tombe. Une fois installée, il balbutia :

- Puissant seigneur du Royaume des Mort... Une mauvaise nouvelle vient de nous arriver... Alors qu'avec mes hommes nous venions d'encercler la princesse d'Assera, un homme, prétendu envoyé par sa majesté, Shanks, joua, de sa malice et décima à l'aide d'un éboulement tous mes hommes... J'ai faillit y rester votre seigneurie...

Ses phrases étaient haletante, et manquaient de cohérence. Pourtant, les généraux et moi-même comprirent qu'il avait perdu l'Elu de la flamme du dragon. D'un grand calme, je m'approchai de lui, le releva par la gorge, et le vida de son énergie matérielle. Suffoquant, il eut comme dernière vision, la Mort dans toute sa splendeur : celle qui fauche les âmes.
Puis, je me retournai, laissant choir le cadavre à mes pieds, pour ordonner aux généraux :

Je m'en vais quérir la nouvelle à sa majesté. Quant à vous mortels, détruisez le château et tous les survivants ! Pillez et volez ! Quant à cet homme et la princesse... Ils ne pourront quitter le Palais !

En disant ça, je regardai la carte magique sur la table qui représentait la bataille, et y fait jaillir d'immenses murs maléfiques tout autour de la cité, afin d'empêcher quiconque de sortir ou d'entrer, car je savais que les deux fugitifs n'avaient eu le temps de quitter la ville.
Une fois fait, je disparus dans une brume de magie noire, pour me téléporter dans la salle du trône du Châteaux des Cerat. Mon ami y était, et semblait songeur. Sans à avoir à m'incliner devant lui, car nous étions suffisamment ami pour rompre le protocole, je m'approchai du jeune homme possédé :

Gloire à toi mon ami, je viens pour te rapporter des nouvelles de la bataille. Selon tes souhaits, le château d'Assera n'est plus qu'un souvenir et ses habitants expirent leur fautes en priant à ta gloire ou à la mort pour ceux qui refusent ton pouvoir. Seulement, tes soldats ont échoués pour récupérer la princesse et héritière du Dragon sacrée. Toutefois, ils n'ont put quitter encore la citadelle. C'est pourquoi j'ai pris garde à la faire encercler d'une muraille issue du pouvoir des morts.

Admin Messages : 26 Date d'inscription : 14/08/2012 Age : 26

De nouveau dans ma demeure je suis assez mal en point à cause de ce maudit dragon mais ce n'est pas grave car j'y suis arrivé je l'es enfin terrassé ! Mais je ne suis pas satisfais non ... je suis furieux ! Si ce fichue dragon n'avais pas légué son pouvoir avant de mourir tout aurais pu être si parfait , mon plan étais parfait tout aurais du fonctionner et pourtant ...
Non reprend toi ce n'est pas grave , je suis certain de la personne en qui ce dragon faisait le plus confiance , cette petite prétentieuse de princesse qui à osé ce refuser à moi . D'ailleurs elle ne perd rien pour attendre je me vengerais et le pouvoir sera enfin à moi , avec mon puissant acolyte le monde sera à notre merci et nous régneront en maître .
En ce moment même mes troupe doivent être en train de la ramener ici , il ne lui reste plus aucune chance de salut , sa lui apprendra , le monde ce doit de me respecter elle y compris .
Grace à mon amie La Mort nous avons réussis à acculer Assera cela est déjà bien , dans les prochains jours il va falloir réarranger toutes les lois et frontières pour réunir les deux royaumes et n'en faire qu'un .
Maintenant il va falloir que je me concentre pour me soigner , dans ce corps humain je ne guéri pas aussi vite qu'avant c'est assez dérangeant comme problème .
Je ferma les yeux , joignit mes mains de sorte à ce quelle formes un cercle et concentra mon énergie vers le corps de mon hôte .
Quelques minutes plus tard , je sentis une présence que je reconnaissait entres mille c'était La Mort , j'ouvris alors les yeux et lui fit un salut de la tête , c'est l'un des seuls êtres que je considère comme digne et qui m’intéresse .
J'écouta avec attention ce qu'elle avait à m'annoncer .
...Ils avaient échoués , les soldats n'avaient pu la ramener , j'explosa intérieurement puis me calma nous avons l'avantage elle ne peut rien faire .

Merci de me l'avoir annoncé tu as pris une bonne initiative en crèant une muraille ainsi ils ...

Je le regarda avec interrogation , il avait dis " ils " ainsi elle n’étais pas seule ... Mais qui avaient pu l'aider , j'ai pris garde à ce que tout ces proches soit assassinés ...

...Tu as bien dis " ils " ?
Comment cela , elle aurait un acolyte dont nous ne connaissont l'existence , est il si puissant pour avoir dérouter les soldats ?

J'attendait ses réponses tout en cherchant ou étais la faille dans ce plan si parfait et qui pouvait être cette personne qui la sauver et mis en péril notre plan .

Au compliment du seigneur des Ténèbres, je me senti réconforté et esquissa une petite révérence pour l'en remercier. Seulement, il compris le sens de ma phrase car j'avais, sans le vouloir, implicité la présence d'une autre personne en compagnie de la princesse d'Assera. C'est pourquoi, je baissai la tête et planta mes yeux de néant dans ceux de mon ami pour le rassurer à propos de cet inconscient inconnu :

Un mortel ne peut faire le poids face à un être aussi puissant que toi Shanks. Cet inconnu n'est, selon mes sources, qu'un simple vagabond installé à Assera depuis quelques années à la recherche de paix et de tranquillité. Je ne connais pas encore son nom, mais il est accompagné d'un loup sombre d'une intelligence surprenante. Ce mortel, quant à lui, fait preuve de ruse pour sauver a propre vie ; il n'est pas encore un allié de la princesse car il ne sait même pas qui elle est. Il se peut d'ailleurs qui l'abandonne pour pouvoir fuir de la cité.

Mes yeux se tournèrent alors vers le sablier accroché à ma faux. Le sable ne cessait de couler en tournoyant du haut vers le bas, sans pour autan se vider, car le temps rester éternel. Si je regardais mon attribut, c'était en vérité pour me concentrer sur ce le passé de cet homme. Je pouvais voir l'avenir et le passé de chacun sur ce monde, y compris de mes ennemis. Seulement, je ne connaissais pas son nom et ne put entrer dans son espace temporel.
Relevant mon visage vers celui de mon ami, je lui demandai :

Une fois la princesse localisée dans la cité, faudra-t-il que je t'avertisse pour que tu t'en charges toi-même ou préférerais-tu que je te la rapportes ? Elle est, en effet, une proie facile en raison de ses blessures et de sa faiblesse exécrable.

Admin Messages : 26 Date d'inscription : 14/08/2012 Age : 26

Je fus soulagé de l'entendre dire que ce n’est qu'un vulgaire vagabond qui plus est ignorant de la réalité .
En y pensant bien , il pourrait m’être utile , si la princesse s'attache à lui je pourrais ensuite le corrompre en lui promettant de garder la vie et un poste important ainsi elle n'aurais plus aucune issus car seule elle est vulnérable . Cette option est intéressante je trouve , peut être que finalement le problème sera son loup qui m'as l'air plutôt menaçant mais pour cela je pense avoir une solution .
Je regarda ensuite mon associé pour lui faire part de mes idées mais il fixait son sablier et avait l'air un peu déstabilisé ce qui est extrêmement rare de sa part , je me demandait bien ce qui pouvait le mettre dans cet état , au moment ou j'allait lui demandait il pris la parole , ce qu'il me dis me surpris un peu car je n'avait pas encore pensé à cette éventualité car normalement elle devait déjà ce trouvait ici .
Mais sa ne me dérangea pas finalement je trouve cela plutôt bien

Une fois localisé , allons s'y ensemble . J'ai une petite idée pour lui montré qu'elle n'as plus aucun espoir de salut , je t'explique :
Tu m'as bien dis que ce vagabond si il le peut sauvera sa vie quitte à laisser la princesse à ma merci ? Donc si nous y allons et que nous lui promettons de lui laisser la vie sauve et au dernier des recours un métier , il se liera à nous ?
Ainsi la princesse verra que nous sommes tout puissant et qu'elle ne peut rien faire , seule et trahie elle n'aura plus le choix ...
Par contre pour le loup ...Je ne veux pas qu'il cause d'ennuie , tu pense que tu pourra t'en occuper ? En le rendant docile et si ne ce laisse pas faire abat le .
Ce plan te convient t'il ? Ou as tu meilleurs idée ?

En lui demanda cela j’étais comme même soucieux de mon ami il est si rare de le voir comme sa , mais je ne savait pas comment lui poser la question de peur de le froisser , il est assez fier et n'aime pas que l'on doute de sa force mais sa m'intriguait vraiment , c'est après tout mon seul ami ainsi que le seul qui reste à mes cotés ...

Le visage de mon ami me fit comprendre qu'il semblait soucieux de ma personne et du fait que je sois contrarié pour ne pas réussir à localiser le passé du vagabond tant recherché. Mon visage était difficile à décerner sous mon capuchon, et mes traits de caractère se résumaient à mes yeux, seuls chairs existants dans mon corps.
Le plan de mon proche collaborateur me sembla propice à la victoire et l'anéantissement de l'héritière de la flamme du dragon. C'est pourquoi,je hochai la tête en disant :

C'est un plan juste et d'anéantissement que tu viens de me délivrer. Te connaissant je me doutais que tu m'offrirais cette stratégie et je pense qu'elle serait la meilleure à suivre. Comme tu le suggères, le vagabond saura faire la différence entre nous et Sachiko et il n'hésiteras pas à rejoindre les plus puissants. Mais lorsque son nom ne me sera plus inconnu, je pourrais tout autant le manipuler avec son passé qui pourrais nous être utile. C'est pour cette raison, de ne pas savoir son nom et ce qu'il a été, que je me suis trouvé fort dépourvu.

Je marquai alors une pause en pensant à la suite du plan de mon acolyte, c'est-à-dire au sujet du loup. Pour moi ce n'était pas un problème car si l'on contrôlait le maître, il était aisé de rendre l'animal docile.

Ne t'inquiete pas pour le loup, il est aux ordres de son maître. Par conséquent, si l'on contrôle cet étranger, nous pourrons mettre le loup à notre merci. Seulement, il se peut qu'entre temps, la princesse ait été soignée. Voilà pourquoi, je te mets en garde si un duel devait avoir lieu lors de son arrestation.

Mon visage rayonnant montrait une certaine arrogance de ma part, fier de ce que j'étais, non seulement par rapport aux mortels, mais aussi par rapport à mon ami, le seul qui savait que la Mort n'était pas symbole des Ténèbres, mais au contraire, de la prospérité, de la vie et du Cycle. Faux en main, je me tenais droit en réfléchissant et en me concentrant pour sentier la muraille d'âmes que j'avais édifié autour de la capitale d'Assera. Si jamais les fugitifs et ennemis de Vhort venait à le toucher, je le sentirais. Mais pour l'instant, rien ne se passait. Cela ne saurais tarder, me disais-je.

Admin Messages : 26 Date d'inscription : 14/08/2012 Age : 26

Satisfait que ce plan lui plaise et qu'il pense lui aussi qu'il soit efficace j'afficher une mine réjouie et un léger sourire en coin .
Bientôt ... Très bientôt me dis-je , enfin l'aboutissement de tant d'années d'effort portera ces fruits...
Tout en pensant à cela j'observait mon allié dans cette bataille et vit malgré la difficulté à déchiffré ses humeurs que lui aussi étais satisfait ce qui me rendis d'encore meilleur humeur .
De plus il ajouta qu'il n'y aurais surement aucun problème pour l'animal de compagnie du vagabond dont on ne connaissait pour le moment pas le nom , mais sa ne saurait tardé grâce au fantastique murailles de mon puissant ami .
L'information qu'il me porta sur un possible combat contre la princesse ne me déplut pas tant que sa , ainsi je pourrais voir l’étendu des pouvoirs utilisable sur un humain et je ne pense pas qu'en si peu de temps elle es appris à les utilisés elle sera donc tel une poupée de chiffon poussé par des pouvoirs immense ce ne serais pas dur de la vaincre et de récupéré ses pouvoirs mais il faut que je l'affronte avant qu'elle n'es le temps d'apprendre à les utilisés sinon le combat serais bien plus rude pour moi ...

Si il faut que je l'affronte , qu'il en soit ainsi , je ne refuserais pas ce combat bien au contraire ...
Mais il serais préférable que ce soit dans peu de temps car justement comme tu le dis elle ce rétablie vite et je présume qu'elle apprend tout aussi vite , et ce serais problématique qu'elle apprenne à usé de ces pouvoirs à la perfection .
Pourras tu me dire au plus vite quand tu les auras détectés ? Nous irons sur place aussi tôt si cela ne te dérange pas .

Il y a tout de même quelques chose qui me tracasse un peu vis à vis de mon ami , mais je ne sais pas si il me ferais part de l'avenir , même si il s'agit de lui même ....
Je peut toujours demandé .

Dis moi cher ami , une fois que nous auront vaincu , quels sont t'es projets si ce n'est pas trop indiscret ?
Veut tu régné avec moi pour toujours ou as tu autre chose en tête ?
Si tu veux je peut apprendre au peuple ta véritable nature pour qu'il ne ce fasse pas une fausse image de toi , ainsi tout le monde te comprendrait ...

Je me doutais que mon ami désire se battre contre le pouvoir de la princesse d'Assera. Sa bonne humeur était symbole de puissance pour lui et son ambition croissante faisait qu'il désirait ce duel le plus prompt possible. Quant à moi, je ne désirais que la réussite de mon compagnon. C'est ainsi qu'il me demanda de le prévenir le plus rapidement de leur présence lorsque les trois fugitifs seraient localisés au pied de ma création infernale. Seulement, pour l'instant, je ne sentais rien. Tout était calme. Cela me surprenait. Ce fallait-il que nos ennemis aient déjà franchi ma barrière avant qu'elle n'ait été édifiée. Cette idée m'horrifia et je la repoussai dans un coin de ma tête.

Sois patient mon cher ami. Tu sais tout comme moi que le temps ne nous ait qu'une formalité et que le sablier que je tiens aux bras peut s'écouler sans jamais nous affecter. Nos chers amis ne tarderont à nous faire signe.

Une lueur machiavélique illumina mon regard à ce mots funestes. Puis, alors que je ne m'attendais à cette question, Shanks, ou plutôt l'Esprit qui l'habitait, me demanda ce que je ferais après notre victoire et sa domination totale sur Nodaria. Si ma surprise fut grande, mon visage resta de marbre et ma voix garda son timbre d'outre tombe lorsque je lui répondis :

De mon Royaume, j'ai appris à te connaître et vu en toi un espoir pour la transformation idéologique des créatures de ton monde. Ainsi je te suis apparu en me prêtant comme ton bras droit et dévoué confident. Nous avons sympathisé et ensemble nous avons gravit les échelons de ce monde de mortels. Tu le savais, je voulais, grâce à toi, que les mortels cessent de me représenter comme un ennemi, mais comme un Esprit divin, de la vie, du temps et de la Mort. J'espère que tu tiendras ta promesse car je ne doute pas de ta loyauté.
Ainsi, lorsque tu auras acquit ton pouvoir, je t'aiderais à instaurer ton règne jusqu'à ce que tes plans soient achevés pour ensuite retourner dans mon Royaume et continuer la labeur qui m'a été confié.

Faisant une pause, je scrutais le visage de mon ami à qui je tenais énormément, et ne désirais pas le décevoir. Puis, je continuai en ajoutant :

Je resterais en revanche à tes côtés sous une autre forme mais je pourrais t'apparaître comme je suis là à la moindre de tes demandes.
Quant à toi ? Que comptes tu faire de ton pouvoir ? Et comment compte tu régner sur ce monde ?

Je lui avais retourné la question afin de me renseigner et de pouvoir le conseiller au cas où il y ait des points de difficultés dans son règne futur.

Admin Messages : 26 Date d'inscription : 14/08/2012 Age : 26

Le fait que mon ami me parle du temps qui peut s’écouler sans jamais nous affecter me fit rire intérieurement car cela étais vrai , c'est d'ailleurs une chose que je trouve des plus plaisante , qui n'as jamais craint le temps qui passe , qui voudrait qu'il lui soit illimité tout le monde en rêve mais très peu l’acquièrent ce magnifique pouvoir qu'est l'immortalité . Et je vis au regard seul chose que je peut comprendre de mon ami , qu'il jubilait aussi en pensant à cela car lui aussi si il peut vivre c'est grâce au temps qui justement n’épargne pas la plupart des êtres , ainsi si tout les êtres vivants de ce monde étais immortel il ne pourrais récupéré des âmes et donc n'aurait plus de raison d'exister . Donc autant pour lui que pour moi le temps est une chose importante sans nous toucher directement .
Puis il me répondis à la question que je me posait tant , qui étais que feras t'il ensuite .
Sa réponse me surpris , j’étais heureux d'un coté car il étais vraiment loyal envers moi et sincère ce qui est rare dans notre monde , mais d'un autre coté j’étais un peu déçu car il ne serait plus à mes cotés et ensemble nous avions combattus , mis au points des stratégies et autres mais surtout nous avions appris à nous comprendre et nous entendre mutuellement . Je ne m’étais jamais imaginé continué seul ce qui me perturba un peu mais j'essaya de ne rien faire paraître car ce serait faire preuve de faiblesse et je me dois de ne pas l’être .
Pensant qu'il avait fini je comptait lui donnait mon avis mais chose qui m'éttona encore plus de sa part est qu'il m'as semblait qu'il essaya de me rassuré en me disant qu'il sera toujours présent quand je le souhaiterais et en effet il arriva à me soulager puis il me retourna ma question je dut réfléchir quelques instants car jusqu'à maintenant je pensait qu'il resterais à mes cotés et que nous dirigerions ensemble le royaume .

Pour le moment je compte reconstruire les barrières des royaumes afin de n'en former qu'un mais il y aura toujours comme une limite invisible entres les deux royaumes et ils garderont leurs noms cela sera fait dans le but qu'aucune guerre intérieur n'est lieu car ce serait problématique .
Ensuite je compte ranger les habitants d'Assera à ma cause pour qu'il es une unification des royaumes pour qu'ainsi ce soit plus simple à gérer et de plus si les habitants des deux royaumes ont la même façon de penser ils n'auront plus de raisons de ce faire la guerre ansi le royaume sera à sa puissance maximum car ensemble les forces seront bien decuplé .
Et enfin avec mes pouvoirs et les tiens si tu le souhaite je ferais régner l'ordre et éradiquerais les traîtres ainsi que ceux qui ne sont pas d'accord avec l'unification des royaumes . Je compte aussi rebâtir Assera qui n'est aujourd'hui qu'un champ de ruine pour qu'il puisse de nouveau y avoir de la vie .
Qu'en pense tu ?

Je me demandait ce qu'il penserais de ce plan et redouté qu'il pense que ce ne soit qu'une chimère , ainsi je pensait à toutes les façons dont j'aurais de m'occuper des royaumes de façons utile et intelligente .

Je me doutais au fond de moi que mon ami soit déçu du fait que je le quitte à la fin de cette guerre. Pourtant, je ne senti aucun malaise me saisir, aucun picotement de tristesse à cette pensée ne survint. J'étais immunisé contre tous sentiments, aussi bon que mauvais, et je le cachai à mon acolyte pour ne lui faire aucune peine. En revanche, en lui annonçant que je resterais à sa disposition, il afficha un sourire fat et chaleureux à mon égard.
Après quoi, Shanks me présenta ses projets d'après guerre ; ils étaient digne d'un conquérant qui désirait s'accaparer le soutient de tout son peuple. Ainsi, je me permis de le commenter :

Après une guerre, le souverain se doit d'apaiser ses sujets. Pour cela, il doit reconstruire et unir. C'est effectivement ce que tu comptes faire. Seulement, tu dois marquer un nouvel ère si tu veux avoir à ta solde un peuple uni et fier. C'est pourquoi, tu ne dois pas craindre à changer les noms des deux anciens Royaumes en un nouveau. Désormais tu dirige un Empire et non un Royaume. Deviens plus qu'un roi, sois un Empereur ! Une fois l'empire fondé avec ses frontières, tu devrais le sectionner en régions avec une capitale où, à la tête, tu placeras un gouverneur. Enfin, dernier point que je puisse ajouter à tes idées, n'oublie pas de créer une police politique si tu veux que l'ordre soit respecté.

Mes yeux sombre fixaient ceux de mon interlocuteur afin de le convaincre de l'évidence de mes propos, le mettant ainsi en garde de toutes les éventualités. Afin d'expliciter mes propos, j'ajoutai :

J'ai connu de nombreux conquérants, mais très peu on réussit à ce que les conquit l'accepte. Sache te faire respecter par n'importe quel moyen mais si tes sujets lèvent les armes contre toi, ne réplique pas, favorise à ce moment là le dialogue. Car la violence engendre la violence, ce qui nous entraine dans un engrenage infernal où seul les morts peuvent survivre.

Pensant avoir tout dit, je fis apparaître un trône d'os et de crânes derrière moi, face à celui de mon ami, pour m'y asseoir. Je réfléchissais à ce que j'espérais de Shanks à mon égard, c'est-à-dire de redorer mon image comme il me l'avait autrefois promis. Ma question était s'il le ferait et si oui, comment ? Heureusement, je lui faisais confiance et ne comptait pas lui demander.

Le vent glacial lacérait mon visage malgré mon armure de protection mais ma détermination et ma rage surpassait le froid et l’obscurité de la nuit, tombée depuis un petit moment sur le royaume de Vhort. Cela faisait une petite heure que j’avais quitté mon village natal après l’enterrement de mes parents et je ne souhaitais qu’une seule chose : rencontrer le roi au plus vite.

Je survolais les terres de Vhort sous ma forme de vol la plus rapide mais la plus épuisante. Heureusement, semblable à un nuage de fumée noir tel une comète, je passais pratiquement inaperçu dans le ciel sombre de la nuit. Les paysages de Vhort, les forêts, les plaines et les montagnes défilaient au fur et à mesure que le temps passait et que la distance vers mon but se raccourcissait. J’étais apparemment le seul être vivant, je ne voyais personne sur terre lorsque je redescendais et encore moins dans les airs lorsque je prenais de l’altitude. Enfin j’approchai de mon but : le château et ses tours noires se dressaient fièrement devant moi, ce fut un soulagement quand j’atterris en douceur sur le sol de mon souverain.

En face de moi, deux rangées de haies vertes très sombres presque noires s’étendaient jusqu’à une grille tout aussi noire apparemment finement taillée. Elle était tellement haute qu’une personne « humaine » n’aurait pas pu la franchir, mais moi je ne faisais pas partie de cette catégorie-là. En avançant vers cette grille, je remarquai une chose que n’avait pas vu au premier abord qui ne m’étonna pas le moins du monde : devant elle se tenait deux gardes qui protégeaient l’entrée. Gigantesques (tout de même deux fois moins grands que la grille) et d’une carrure exceptionnelle avec des bras gros comme des troncs d’arbres. En les voyants je ne pus m’empêcher de penser la puissance avec laquelle il pourrait m’envoyer manger la poussière si je décidais de forcer le passage en manquant de vitesse. Je supposai aussi que le roi aurait pris soin de placer une barrière magique pour empêcher quiconque de se téléporter de devant à derrière la grille. Pour ne pas prendre de risque, je décidai de prendre l’initiative du dialogue. Ainsi je m’approchai de l’un d’entre eux :

« -Bonjours monsieur, auriez-vous l’obligeance de m’ouvrir cette grille pour que je puisse voir le roi s’il vous plait ? Leur dis-je avec mon plus beau sourire faisant disparaitre mes attributs démoniaques dans un nuage de fumée léger. »

Le géant me regarda en baisant la tête puis la releva en m’ignorant totalement, en même temps je m’y attendais mais ça ne coutait rien d’essayer. Je m’approchai encore plus près de lui à hauteur de son genou et le frappa comme on frappe à une porte. En regardant au loin il me dit en soupirant :

« - Seuls les êtres de ce royaume peuvent entrer… »

Heureux de pouvoir montrer mes talents, je me concentrai quelques secondes pour faire apparaître mes attributs démoniaques dans le même nuage où ils avaient disparu quelques minutes plus tôt.

« - Cela vous va, dis-je d’un air las.

-Bien, que voulez-vous ? répondit-il.

-Allez prévenir le roi Shanks Cerat de ma présence, je me nomme Rafaël Heartfield et je suis le fils de son conseiller, continuai-je, le visage sérieux.

-Laissez-moi le message, je le transmettrai… »

Décidément, il commençait à m’énerver celui-là… Je ne me décourageai pas et continua, une idée dans la tête :

« Non c’est impossible. Personne de doit être au courant avant lui. Je suis désolé mais la loi veut que le roi soit le premier au courant, si je vous le dit vous aurez des ennuis et je suppose qu’il le prendra très mal s’il apprenait que la loi n’a pas été respectée. »

Le géant paru désorienté et hésitant, il regarda l’autre géant, apparemment aussi idiot et naïf que lui, puis pencha la tête vers moi et déclara :

«- Bien restez là, je vais le prévenir que Rafël Heartfield, le fils de son conseiller est là et doit lui parler au plus vite. C’est cela ?
-Tout à fait, merci bien, répondis-je satisfait. »

Il tourna sur lui-même, ouvrit la grille. En la franchissant, je remarquai qu’il traversa une fine partie comme un voile pratiquement invisible dans l’air, le roi avait en effet mis une barrière magique, heureusement que je n’avais pas forcé le passage.

Une fois traversée, le géant s’éloigna vers le château. Quant à moi je restais à faire les cents pas à côté de l’autre géant immobile, dans le plus grand silence, attendant une réponse positive de la part du roi.

Alors que j'attendais la réaction de mon ami à propos de mes propositions faites dans le but d'améliorer au maximum son règne à venir, un garde des portes principales du château pénétra dans la salle du trône. Shanks semblait aussi surpris que moi en le voyant apparaître jusqu'à nous. Le géant s'inclina alors face à notre puissance et avant qu'il ne reçoive l'ordre de se relever, de ma voix d'outre tombe, je lui ordonnai ;

Que viens tu faire ici mortel ? Tu sais bien que la Mort et ton souverain ont horreur d'être dérangés durant une discussion des plus fatidiques pour la salut de notre Empire !

Entre temps, je m'étais levé de mon trône macabre pour m'élever et toiser de haut le soldat qui certes ne méritait pas tel traitement, mais qui était, comme tous les mortels, un être perfide à mon égard sans s'attarder sur ma réelle personnalité. En plus de cela, je n'appréciais guerre d'être interrompu dans une discussion. Voyant qu'il ne répondait pas, je répétai :

Parle donc ! Explique-nous la raison de ta venu !

Cette fois-ci ma voix se fit moins menaçante et le soldat se senti plus à l'aise. Il me dit alors en se relevant :

- Gloire et honneur à vous puissant confident de sa majesté et à vous votre suprématie. Je m'excuse de cette venue si brutale, mais un homme du nom d'Heartfield prétend être le fils de votre ancien conseiller et désire s'entretenir avec-vous.

Si j'avais des sourcils, ils se seraient froncés. D'un claquement de doigt, le temps cessa de s'écouler selon ma volonté, afin que je puisse m'entretenir avec mon ami sans être dérangé cette fois-ci. L'arrivée de cet homme n'était pas de bonne augure pour moi. Je me souvenais de ses parents, que j'avais emportés il y a peu de temps lors de la bataille qui était en train de se terminer. J'avais pu constater que le père avait conseillé le père de Shanks durant tout son règne. Mais jamais un membre de la famille des Heartfield n'avait servit le puissant Shanks. Depuis toujours j'étais son conseiller et son confident et je ne désirais perdre ce privilège auprès de mon compagnon. Mon regard vide se tourna donc vers lui, afin de savoir ce qu'il en pensait. En revanche, je me permettrais de donner mon avis si le sien était inapproprié.

Admin Messages : 26 Date d'inscription : 14/08/2012 Age : 26

J’écoutais avec attention ce qu'il me disais sachant que ses raisonnements sont très bons étant donné le nombres incalculable de fois ou il a vu des personnes régner des meilleurs aux pires , j'ai donc une entière confiance en ce qu'il me dit .
Réfléchissant à ce que je vient d'entendre , je trouve ces propositions vraiment intéressante et à y regarder sous tout les angles je n'y trouve de défauts .
Avant de lui faire mon avis et donc ma nouvelle façon de diriger le peuples , je mettais tout en place dans mes pensées dans le but que tout soient bien réglé et qu'il n'y est rien qui n’échappe à notre idéologie .
J'arrivais enfin aux termes de nos idées réunies qui avaient données selon moi un résultat très satisfaisant quand tout à coup l'un des gardes est entré dans la salle ou nous nous trouvions mon ami et moi même .
Je fut d'abord surpris qu'il ose venir ici sans permission puis furieux j'allait le remettre en place mais mon confident me devança et lui posa la question qui me brûlait les lèvres , pourquoi étais t'il la ?
Un dénommé Heartfield serais donc le fils de l'ancien conseiller du père de Shanks , je ne voit pas ce qu'il vient faire ici puisque ceux ci ne sont plus de ce monde et il est hors de question que je ne change de conseiller .
Je vais le renvoyer d'ou il vient si le but de sa venu étais de remplacer la Mort car jamais personne ne serais capable de le surpasser et je ne voit pas d'autres raisons de sa venue en ce lieu .
Puis en un instant je vis le temps ce figer car le garde qui nous annonçait la nouvelle ne bougeait plus ne serait ce d'un sourcils , ensuite mon confident ce retourna sur moi et je compris qu'il attendait que je réponde à toutes ces interrogations .

Tout d'abord mon ami , je tient à te dire que je ne compte pas te remplacer par un autre , il n'y à que toi qui convient parfaitement et avec qui je partage les mêmes idées , la place de mon conseiller ainsi que confident te reviendras toujours .
Ensuite revenons en aux idées que tu ma soumis , je les trouves très bonnes et compte en utilisé la plupart , tout d'abord les royaumes à partir de maintenant seront renommés et deviendront un unique Empire , je te laisse le choix sur le nouveau nom en hommage au fait que tu ma grandement aidé pour que j'en soit la , de plus ainsi les habitants de ce nouvel Empire croiront en toi non pas parce que tu es capable de donner la mort mais aussi parce que tu leurs permet de vivre ce renouveau si cela te convient bien entendu .
Ensuite je ne suis pas sur de vouloir séparé ce nouvel Empire en régions car justement je voudrait que tout soit unifié et souvent chaque régions à ses propres coutumes et mode vie ce que je voudrait évité .
Quand à la police je compte en mettre une en place ainsi qu'une nouvelle loi , les personnes qui ne la respecterons pas ou qui ce mettrons contre moi comme tu me la suggéré selon la graviter de la situation le dialogue sera le premier recourt et en cas de récidiviste une sanction en fonction de leurs actes leurs sera attribués .
Cela te semble t'il juste ?

Je renvoyait un peu les ébauches du projet que je venait de lui expliquer en essayant de trouver les différents défauts tout en observant mon ami pour détecter une quelconque réaction sachant qu'il est rare que mon confident brise son masque d'inflexibilité mais sa ne me dérange pas car c'est quelqu'un d’honnête qui ne cache la plupart du temps pas ce qu'il pense . J'attendis donc sont jugement tout en continuant à y réfléchir moi aussi .

Pour la première fois depuis notre rencontre, je sentis que Shanks, enfin, l'Esprit maléfique qui l'habitait, avait pleinement confiance en moi et que je lui étais cher. En effet, il me couvrit d"éloges en me disant exceptionnel et meilleur conseiller qu'il n'ait jamais connu. Face à tant de louange, je m'inclinai avec grande aisance en le remerciant :

Je te suis obigé de temps ed compliments mon ami. Me voilà soulagé de savoir que tu tiens à moi comme à la prunelle de tes yeux si je peux m'exprimer ainsi.

Pour la première fois depuis ma longue existence, je senti une vague sentimentale déferler enb mon sein, que je repoussai lorsque mon ami me fit part de ses nouvelles idées issues de mes conseils. Ses conclusions étaient lumineuses. Il ne compatit pas être un dirigeant autodidacte mais un dirigeant juste ; et c'était pour moi quelque chose de très important pour bénéficier de la confiance populaire. Je fus aussi comblé d'avoir le privilège de nommer cet Empire qui s'étendait sur presque tout Nodaria. En revanche, la gouvernance de ce territoire aux frontières infiniment grandes restaient le point de faiblesse de mon ami. Je pensais qu'il trouvait ingénieux de découper le territoire en régions avec un gouverneur mais il préférait que le pays reste uni. C'est pourquoi je lui fis part de mes impressions :

Tu m'honore de grandes choses, mon grand ami, je me chargerais de trouver un nom pour ton pays qui est à l'image de ton hyperpuissance. Tes idées restent lumineuses, mais je me permet de te mettre en garde au niveau de la gouvernance du pays. Comment comptes-tu diriger un espace aussi étendu et peuplé ?

Le laissant réfléchir à cette question, je regardai le soldat, immobilisé, comme le temps, pour ensuite faire part au seigneur noir d'une idée qui me vint à l'Esprit :

Pourquoi ne ferais tu pas venir ce Heartfield ? Il pourrait s'avérer utile et digne d'intérêt ? Si tu ne le veux conseiller, peut-être pourrais-tu le prendre pour un autre poste.

Tout au long de mes interventions, mon visage étaient resté de marbre, ma voix d'outre tombe était tout aussi glacial pour un mortel, et ma faux étaient serré dans ma main droite.

Admin Messages : 26 Date d'inscription : 14/08/2012 Age : 26

J'observait le garde figé dans ses moindres détails en pensant que la nature humaine étais vraiment fragile et que la vie s’échapper rapidement de leurs corps en vieillissant même si pour ce garde ce serais plus lent grâce à sa nature de géant ... Je trouvais sa si stupide tant de faiblesse et eux qui se pensent les meilleurs en ce monde , oui il sont vraiment stupide et rare sont ceux qui s'en rendent compte , dire que ceux ci ce font pour la plupart rejeter , ce sont plutôt eux les plus futés mais va dire sa à cette population s'en est navrant .
Mais mon corps pour le moment jeune et fort va aussi finir par ce flétrir ... Que ferais je à ce moment , vraiment je me le demande mais pour le moment il y a plus important , je me retourna donc vers mon ami pour l'écouter .
Comme je m'y attendais il me posa la question auquel moi même avait du mal à répondre , comment allais je garder cet immense royaume ?
Pour le moment je songeait à y mettre des soldats sans tout de même le diviser en régions mais ce n’étais pas très solide comme construction et je le savais , je songeait aux autres options qui s'offrait à moi quand il dit quelques choses qui me fit un petit tilt .
La personne qui voulait me voir étais bien le fils du conseiller de mon "père" donc il devais bien s'y connaitre , comme le dit mon ami je vais lui accorder une audience et voir si il pourrait m’être utile au royaume .
Je regarda donc mon ami dans les yeux et commença à m'expliquer .

Qu'il en soit ainsi , nous feront venir ce Heartfield ici , j'ai à lui parler et toi aussi je présume , si il n'est pas mauvais dans son domaine ensembles réfléchissons à ce que nous pourrions faire de lui et si il est venu jusqu'ici il doit avoir confiance en ces capacités et même par jeu ou plutôt par défi j'aimerais bien voir cela , qu'en pense tu ?

Je le regarda quelques secondes puis retourna mon regard vers le garde observant chacune de ses rides ainsi que ses défauts même si celui-ci est un géant le temps ne lui as pas fais de cadeaux ... .

Je sentais mon ami intrigué par le sort que j'avais fait subir à ce pauvre géant mortel et innocent de ce monde éphémère. Sa réflexion étant intense, je me tue et laissa le temps fixé autour de nous. Le silence était roi et la douceur reine. Dans mon plus profond intérieur, j'essayais de ressentir l'aura de la princesse Sashiko et de son mystérieux sauveur. Il n'était plus au alentour du mur. Pourtant, l'un d'eux avait tenté de l'escalader et son âme avait manqué de peu d'être mienne. Je ne su par quelle sortilège il avait réussit à s'en sortir mais ma déception s'était faite ressentir.
C'est alors que Shanks brisa le silence en accordant l'entretien avec le dénommé Heartfield. Comme il me demanda mon avis, je hochai de la tête et claqua des doigts. Le temps se remit à s'écouler, tel une vague submergeant la salle. Le géant sursauta et sembla désorienté. Avant qu'il ne puisse ouvrir la bouche, ma voix glaciale lui figea le sang :

Amène-nous cet étranger ! Sa majesté souhaiterais s'entretenir avec lui.

Le garde cligna des yeux et allait pour demander quelque chose quand d'un second claquement de doigt je le fis tourner d'un demi tour. Puis, une force invisible le tira vers 'extérieur de la salle à une folle vitesse. Je n'étais en effet pas assez fat de sa rapidité et je n'aimais pas attendre. Mon ami non plus d'ailleurs. Les portes de la salle du trône se refermèrent alors et mon regard vide se planta dans celui du souverain :

Dois-je te laisser seul avec lui ? Ou préfèrerais-tu que ma présence vienne t'éclaircir pendant son entretien ?

Pendant ce temps, le garde venait de sortir de la forteresse en courant, prenant la direction de la grande porte où il avait pour devoir de garder l'entrée. Là son coéquipier l'attendait ainsi que le jeune Heartfield. Essoufflé, il hocha de la tête et l'autre garde prit la parole.

- Sa majesté accepte votre requête. Vous pouvez entrer seigneur Heartfield.

La fine voile de magie qui protégeait la grille se dissipa et les immenses portes de fer forgé s'ouvrirent dans un triste grincement et le jeune homme put alors s'engager sur le chemin menant à la salle du trône.

Cela faisait à présent quelques minutes que je faisais les cents pas, devant la grille depuis que le premier garde avait disparu de mon champs de vision. Le second garde était toujours présent, à quelques mètres de moi, le regard vers l’horizon, perdu dans l’immensité de la nuit. Le calme et le silence régnait car à aucun moment je ne souhaitais engager la conversation avec le second géant, mes prochains mots en ce lieu seraient pour mon souverain et pour lui seul.

Perdu dans mes pensées, je sentis soudain le sol trembler, je tournai la tête et aperçus le premier garde complètement essoufflé, arriver en courant, j’ignorais d’ailleurs que ce genre de créature pouvait se déplacer en courant. Il s’arrêta, et hocha la tête vers son coéquipier. En signe d’acquiescement celui-ci lui rendit son signe de tête, la tourna vers moi et prit la parole :

« Sa majesté accepte votre requête. Vous pouvez entrer. »

Enfin, je vis les grilles grinçantes s’ouvrir et la barrière magique disparaitre pour me laisser place. Encadré par le géant pour un énième aller-retour de sa part vers le château, je m’avançai jusqu’à une gigantesque porte en bois finement taillé qui signifiait l’entrée principale du château. Après un arrêt de quelques secondes, elle s’ouvrit pour nous laisser passer. Nous entrâmes alors dans plusieurs pièces toutes différentes les unes des autres vers la salle du trône, dans cet immense palais.

Soudain, après un tournant à gauche le géant s’arrêta et me demanda d’entrer avec lui. En effet devant lui se dressait une autre porte encore plus finement tailler que celle de l’entrée, immense, incrustée de pierres précieuses et de crânes ce qui me refroidirent très légèrement quand même. J’en conclus que la salle du trône se trouvait de l’autre côté. Et dans cette salle se trouvait l’être le plus important dans ma vie pour le moment, celui qui allait changer mon destin, mon souverain qu’en aucun cas je devais décevoir, celui à qui je montrerai dans quelques minutes mes nombreux talents, celui qui changerait l’avenir de ce monde.

Le géant repris alors la parole pendant que les portes s’ouvraient lentement :

« Suivez-moi sa majesté et La Mort vont à présent vous recevoir…

-La Mort ?! Mais attendez personne ne m’a prévenu que… »

Trop tard, nous entrâmes dans la salle, m’obligeant immédiatement à baisser la tête en signe d’infériorité et de soumission et le garde reprit :

« Gloire et honneur à vous vos majestés, le seigneur Heartfield ici présent souhaite s’entretenir avec vous, je resterai derrière la porte si vous avez besoin de moi. »

Il s’inclina en reculant et disparu dans mon dos derrière la porte qui se refermait.
J’étais à présent seul, incliné, le genou gauche sur le carrelage gelé de la pièce, la tête baissée choqué, qu’on ne m’ait pas prévenu de la présence d’un autre convive à mon entretien, laissé ainsi devant mon destin.

Essayant de regagner mon calme et mon sang-froid, je finis par articuler un petit :

« Gloire à vous mes seigneurs, je vous remercie de me prêter un peu de votre attention. »

Le géant m’avait mis dans un beau pétrin en oubliant de me dire quelques informations qui me semblent légèrement importantes, me dis-je en attendant une réponse de sa majesté.

Shanks m'avait répondu d'un signe de tête qu'au contraire je pouvais rester et que je pouvais faire ce que bon me semblait de cet imprudent mortel qui allait arriver dans cette imminente salle d'une minute à l'autre. A vrai dire, je ne savais quel comportement adopter. Fallait-il me montrer dans toute ma splendeur connu des mortels ou rester en retrait, en laissant mon ami s'occuper de son invité surprise.
Les portes de la salle s'ouvrirent alors et le garde colossal qui s'était effondré face à ma puissance annonça le dénommé Rafael Heartfield. Ce dernier s'agenouilla en baissant les yeux dans lesquels j'avais perçu une large angoisse à propos de ma présence. Il était surpris de me voir comme moi je le fus en m'apercevant que son apparence n'était que celle d'un jeune homme sortant de la puberté, aux cheveux blancs et à la peau lisse.
Toujours à tête, j'élevai la voix semblant surgir du néant :

Relève-toi mortel et regarde droit dans les yeux de celui qui te parle.

Le jeune homme s'exécuta et de mes yeux vides voilés par mon capuchon, je le fixai et pus discerner chez lui ses plus profond sentiments. Il n'était pas un mauvais garçon et ne désirait que retrouver son héritage volé. Mon trône d'os n'était plus dans la salle, je volais à quelques centimètres du sol à la gauche du seigneur Cerat en tenant dans ma main mon imposante faux. Ainsi, je m'imposai comme voix de mon ami qui se tenait respectueusement dans son trône, en étant son conseiller et parole.

Inutile de se présenter nous savons tous deux qui nous sommes. Nous savons aussi la raison de ta venu dans ce lieu destinée aux puissants de ce monde. Alors dis-nous simplement pourquoi nous devrions t'accorder cela.

Ma voix s'était faite froide et mon corps l'était d'autan plus. La réponse devait donc être des plus précise pour que le jeune Heartfield puisse espérer avoir un entretien complet avec moi et mon ami.

Admin Messages : 26 Date d'inscription : 14/08/2012 Age : 26

Je regardais toute la scène sans dire mot , je me contentais d'observer le fameux Heartfield de haut en essayant de percer les moindres détails de sa personnes et je supposé que mon ami fit de même mais celui-ci au trefond de ses pensées et souvenirs .
Il n’étais pas très grand ni imposant presque chétif par apport à moi même , il n’étais pas non plus très vieux je dirais le même age que Shanks environs .
Celui ci nous regarder d'un air un peu perdu et certaine fois en regardant mon ami avec une lueur d’inquiétude et de non-compréhension , le fin que l'une des personnes les plus proches de moi n'en soit pas une mais la Mort en personne avait du le désorienté , ce n'est pas la première fois que cela arrive .
Aussi je regardait mon ami qui s'était posté à coté de moi en lui posant de façon silencieuse la question que je voulait savoir au sujet du Heatfield à savoir pourrait-il mettre utile dans son ce royaume .
Il lui posa donc la question et je me retourna vers lui pour entendre sa réponse qui serais surement décisive pour lui , j’étais assez calme et silencieux pour une fois .
Surement à cause de quelques pensées sur l'avenir qui me tracasse un peu mais je faisait en sorte que rien ne ce ressente en digne roi et ami d'un etre aussi puissant que la Mort , pour le moment seul le sort du royaume n'a d'importance .

Enfin j’étais devant mon but, enfin j’allais pouvoir montrer mes talents au seigneur du royaume rien que cela ! Pourtant la présence de La Mort en personne me perturbais et elle le ressentait j’arrivais à le lire dans ses orbites pas aussi vides qu’elles y paraissaient. Et cet imbécile de géant qui ne m’avait pas mis au courant de sa présence… Bon il fallait que je me reprenne et la voix d’outre-tombe de cette dernière me fit sortir de ma bulle :

« Relève-toi mortel et regarde droit dans les yeux de celui qui te parle. »

Je fus quand même un peu surpris mais je m’exécutai et il continua :

« Inutile de se présenter nous savons tous deux qui nous sommes. Nous savons aussi la raison de ta venue dans ce lieu destinée aux puissants de ce monde. Alors dis-nous simplement pourquoi nous devrions t'accorder cela. »

C’était à moi de jouer à présent, j’allais faire en sorte qu’ils me prennent au sérieux. Je me changeai en démon faisant apparaitre mes ailes, mes cornes, ma queue et tout le tralala, ma poitrine se bomba et mon regard devenu plus profond, sombre, froid et assuré, se déplaça vers les yeux de sa majesté puis les orbites de La Mort et c’est ainsi que je commençai à m’expliquer :

« Bien, comme vous le savez je me nomme Rafaël Heartfield et je suis le fils de l’ancien conseiller du roi, votre père, dis-je en regardant le nouveau possesseur du pouvoir, qui est à présent décédé, continuai-je en regardant à présent La Mort qui acquiesça. Je suis là avant tout pour me ranger de votre côté afin de venger mes parents assassinés par les gardes du royaume d’Assera et pour récupérer la place de conseiller de mon père qui me revient de droit. Pour vous convaincre je souhaite préciser que j’ai hérité du pouvoir d’argumentation et d’influence de mon père ce qui m’a permis, par exemple de passer les gardes et d’arriver devant vous sans utiliser la force, dis-je avec un petit sourire en coin. En parlant de force je maitrise à la perfection l’art de manier les poignards et les pouvoirs du fluide démoniaque entre autres ce qui pourrait vous aider en n’importe quelles situations notamment en temps de guerre… Je serai de très bon conseil pour vous comme pour votre armée et je serai faire les bons choix sans aucune pitié. Mon côté stratège et mon pouvoir d’influencer peut retourner le cerveau de n’importe qui même très fort psychologiquement et pourra rallier à votre cause de nombreux cas mécontents du pouvoir d’Assera. Je sais que pour vous ce que je viens de dire n’est que des mots c’est pour cela que je vous demande à présent de me tester et de me poser toutes les questions nécessaires pour vous prouver mes compétences, dis-je la voix aussi assurée que mes yeux étaient glacials. »

Une fois de plus je terminais mon monologue en attendant avec hâte les questions de mes deux supérieurs, pressé de savoir ce qu’ils allaient me demander.

La prestation métamorphique du jeune homme me sembla d'une piètre utilité et d'autan plus affligeante pour moi qui compris une fois de plus que notre image était celle des Ténèbres. Pourtant, moi, avec Shanks je comptais apporter la lumière et faire briller ce monde plongé dans l'obscurité. Ma haine intérieure réussit à disparaître mes mon opinion à propos de cet étranger tendait vers le négatif.
Puis, il récita une courte tirade, comme un jeune étudient en train de passer un entretien d'embauche. Le laissant faire, je retiens les moindres détails de chacun de ses mots, de ses gestes et de son regard. Je sentis en l'air une certaine assurance, voire une arrogance discrète. Il n'avait rien de très gracieux. Pourtant il était à la fois intriguent et inintéressant. C'est alors qu'il lança avec le plus profond de son charisme, ce qui sembla pour moi un défi : c'est-à-dire de lui poser des questions. Ma mâchoire sourit alors dans un léger craquement et mon regard abyssal se tourna vers mon ami. Le temps s'arrêta subitement et le jeune Heartfield parut figé comme une statue, incapable de nous entendre, de voir et de bouger. Seul Shanks et moi-même étions immunisé de mon pouvoir.

Voilà une personne qui ne manque pas de culot tu ne trouves pas ?

Face au haussement de sourcils de mon ami je repris :

Je n'ai guère apprécié le fait qu'il pense que nous sommes des créatures Ténèbreuses voulant dominer d'une poigne de fer ce monde. Ajouté à cela, j'aimerais bien savoir de quel droit prône-t-il le fait que la fonction de conseiller est congénitale. A mon humble avis, c'est au souverain de nommer son conseiller et non à lui de se présenter. En revanche, il pourrait se montrer très utile dans un autre domaine. Qu'en penses-tu ?

Toute mon arrogance à propos de ce jeune homme venait de se déverser mais j'avais gardé pour moi certains aspects positifs en mon propre fin.

Puis-je mener l'interrogatoire ou as tu des choses à lui dire ?

Admin Messages : 26 Date d'inscription : 14/08/2012 Age : 26

Décidément ce démon ne manquait pas de cran , tout ce qui me disait avait une intonation de défi et dans ces yeux je pouvais voir qu'il ne me craignez pas mais plutôt qu'il voulait me testé , j'acceptait donc ce défi intérieurement et le regarda avec l'envie qu'il ne me déçoive pas .
Apres sa petite représentation de ces talents physique je ne fut pas ébloui pour autant car mes gardes et l'armée du royaume est bien plus effrayantes si je puis dire , j'en voulait plus et je n’étais pas encore convaincu , j'attendis donc qu'il nous explique ce qu'il voulait même si je m'en doutait et surtout que pouvait-il bien apporter au royaume.
Il fit une longue tirade pour vanter ces mérites , ce qui étais sur a son sujet est qu'il a confiance en lui et il sais ce vendre mais cela ne me satisfait guère pour le moment car ce qui m'importe ne sont pas les paroles mais les actes de plus dans son texte il ce référa à la vengeance et il ne semble pas connaitre le but de ce nouvel empire , qui n'est aucunement de diriger le royaume à feu et à sang au contraire bâtir un magnifique empire ou nous effacerions les idées reçus sur certaines créatures et bien sur , mon cher ami la Mort .
A ce moment il nous proposa de lui poser des questions et dans ces yeux brillaient encore plus cette envie de défi me semblait-il .
Je comptais lui en poser lorsque mon ami ce retourna vers moi et à ce que je compris il avait arrêter le temps pour que nous puissions parler à notre guise .
Il me demanda si je ne trouvait pas que ce Heartfield ne manquait pas de culot et cela me semblait tellement évident que je compris que sa question n’étais que sarcastique , j'acquiesca donc d'un mouvement de sourcils .
Puis il me mit au courant de ce qu'il pensait de ce Rafael et comme je m'y attendait nous en sommes arrivés à peut prés à la même conclusion et bien sur je ne compter pas lui céder la place de conseiller pour un droit de sang .

En effet il n'est pas question de saccager ce royaume mais au contraire de lui redonner de sa splendeur d'antan , il faudrait lui dire cela qu'il ne ce fasse pas de fausses idées , il nous a aussi parler qu'il voulait ce venger pour la mort de ses parents assassinés par des grades d'Assera je voudrait en savoir plus la dessus car je ne veux pas qu'il y est de malentendu .
Aussi par apport à ce qu'il nous dira je réfléchirais au rôle que je pourrais lui accorder car il n'est en effet pas question que je change de conseiller pour une histoire de génération et je ne pense pas qu'il y est meilleur que toi en ce monde .

Je pris un petit moment de réflexion pour savoir ce que je voulait savoir à son sujet .

Pourrait tu aussi lui demandait mise à part la vengeance qu'elle serais ses motivations pour être à notre services ?

Puis je me concentration en le regardant pour savoir qu'elles informations pourrais nous êtres utiles à son sujet .

La joie ne vivait plus en moins depuis ma naissance. Pourtant, aux paroles de mon ami, je la senti proche et mon esprit était en corrélation avec le sien, de sorte à ce que nous fassions spirituellement qu'un. C'était ça, pour moi, la confiance. Ainsi, il me fit part de ses questions que je devais éclairer en questionnant le jeune Heartfield, c'est-à-dire à propos de de ses motivations pour entrer à nos services. Ainsi, j'acquiesçai et ajouta :

Je m'en occupe. En revanche, s'il ne serait pas un aussi bon conseiller que moi, il pourrait se montrer excellent diplomate et ministre de la propagande si je peux appeler ça ainsi pour permettre une excellente cohésion idéologique de ton Empire.

Avant que Shanks ne puisse réponde, je claqua des doigts et la grande aiguille des secondes de l'horloge en face du trône se mit à reprendre sa course effrénée. Rafael Heartfield ne semblait avoir rien remarqué. Ainsi, je demandai d'une voix d'outre tombe :

Ton arrogance et ta trop grande confiance en toi ne peuvent permettre à un Empire comme celui de son Excellence de t'accorder le rang de conseiller. Tu prônes la démonologie comme puissance de ce monde et ainsi mettre à un rang d'infériorité les autres races de ce monde cosmopolite alors que sa majesté désire l'égalité et la justice entre tous. Tu as encore beaucoup à apprendre jeune inconscient sur la nature Nodarienne. Toi-même tu me vois comme un Esprit farouche qui prend seulement la vie, sans même voir la réelle nature de ma personne.
Lorsqu'une guerre prend fin, le conquérant doit faire cohabiter les peuples conquis pour au fil des mois, en faire un même et unique peuple pour le préserver. Or tu es aveuglé par la puissance des démons, comme tu nous l'a montré en te métamorphosant. Qui êtes-vous, mortels, avant tout ? Un habitant de ce monde, une infime particule dans une nuage de poussière. Le monde a été créé non pas pour être dominé mais pour être habité. En outre tu crois que tout est possible grâce à ton sang et ton héritage héréditaire. Or, c'est la confiance qui définie la fonction d'un conseiller. Comment sa majesté pourrais te l'accorder si tu lui es inconnu ?
Voilà donc pourquoi ta requête pourrais n'être qu'un rêve de garçon quittant de lin de sa mère. Toutefois, je pense que ta êrsonne pourrais être propice au soutien de sa majesté.

Le discours que je venais d'être si virulent et empli de méprise à un tel point que même une personne insensible se serait senti démuni de tout espoir. Mais ma dernière phrase redonna une once de lumière au réquisitoire que je venais d'entamer.

Réponds à ces questions avec justesse et peut-être que tu pourras me satisfaire en me montrant que je ne me suis pas entièrement trompé sur toi.

Marquant une pause, je passa mon autre main sur le manche de ma faux comme par perversité et menace, puis repris :

Sa majesté veut connaître tes motivations à propos de ta venue et de ta soumission à sa personne.

Après mon monologue, La Mort pris la parole de sa voix profonde et m’expliqua que le rang ne conseiller ne pouvait être héréditaire et me reprit sur mon arrogance et sur ma vue du monde. Ce qu’elle me dit me choqua. En effet, je me rendais à présent compte que j’avais été beaucoup trop cru, possédé par ma rage de vengeance et je me senti honteux et idiot car ce que j’avais dit était tout le contraire de la manière dont on m’avait élevé, dont ma mère m’avait fait découvrir ce monde, dans la fierté mais aussi et surtout dans la tolérance des autres races. Tout ce qu’elle m’avait appris pendant tant d’années je l’avais oublié en un instant ce fameux jour qui brisa ma vie. Elle aurait eu honte de mon comportement si elle avait été encore en vie…Il fallait que je rattrape cette erreur au plus vite me dis-je.

En face de moi La Mort continua en me posant une question :

« Réponds à ces questions avec justesse et peut-être que tu pourras me satisfaire en me montrant que je ne me suis pas entièrement trompé sur toi… Sa majesté veut connaître tes motivations à propos de ta venue et de ta soumission à sa personne. »

Encore une question très vaste…

« Une chose est sure,vos majestés, je suis entièrement soumis à votre volonté, je ferai absolument n’importe quoi même si je dois mourir pour vous, ce que vous me direz je l’exécuterais c’est aussi simple que ça… Ensuite je voulais m’excuser d’avoir été aussi cru et je le regrette profondément car ce que je dis est contraire à mes principes et à mon éducation qui était basée sur la tolérance… J’ai été aveuglé par ma rage car je n’ai pas encore fait mon deuil et cet assassinat est encore très présent dans ma tête. J’ai été idiot de croire que je pourrais obtenir la place de conseiller en un claquement de doigts, c’était stupide… Pardonnez, je vous prie, une fois de plus mon arrogance mais je suis persuadé d'avoir ma place à vos côtés, il faudrait simplement trouver en quoi je pourrais vous être utile… Je pense avoir des dispositions dans le secteur militaire pour mener une armée par exemple mais ce sera à vous de voir si je mérite cette place. Je suis venu ici pour avant tout trouver du soutien car maintenant que mes parents ne sont plus, vous êtes le seul lien qui me rattache à ce monde, j’ai tout laissé derrière moi et vous êtes la première personne à laquelle j’ai pensé, votre majesté… Je ne sais pas quoi vous dire d’autre, j’ai agi par instinct et sous le contrôle de la rage mais à présent ce que je souhaite c’est surpasser ma rage et amélioré ce monde pour que ce qui s’est passé ne se reproduise plus durant les prochaines années à venir et croyez-moi, au risque de me répéter, je donnerai ma vie pour cela. »

Tout ce que je dis je le pensais et j’espérais vraiment que ces êtres si puissants pourraient m’apporter ce que je souhaite et me trouver une place dans ce monde.

J'écoutais attentivement la réponse de Rafael Heartfield qui reflétait son état d'esprit : il était anéanti par la perte de ses parents et s'en voulait de se comporter aussi puérilement, seulement guidé par la vengeance. Je sentais en lui de grandes capacités mais il ne savait s'en servir. Il pourrait être un excellent gouverneur ou général mais comment être sur que son désir de vengeance ne refasse pas surface et qu'il devienne aussi inutile que stupide ? Pour cela il fallait l'interroger. A vrai dire, savoir qu'elles étaient ses motivations ne m'intéressaient pas mais mon ami Shanks désirait le savoir, c'est pourquoi je lui lança un discret regard afin de savoir s'il était satisfait. Semblant l'être je commencerai mon interrogatoire :

Voici trois questions, il n'existe qu'une réponse à chacune d'entre elles. Tu n'as le droit de te tromper.

Laissant ma voix planer dans l'atmosphère pesante de la salle du trône, je continuai en regardant le jeune démon droit dans les yeux :

Qui vois-tu en moi ? Quelle est ta patrie ? Et qui es-tu dans cet éphémère univers ?

Chaque mot, chaque syllabe et chaque son vinrent se répercuter dans les oreilles de Rafael, tel un écho assourdissant dans cet immensité silencieuse. Puis, l'écho sembla se dissiper et seul l'aiguille de la grande horloge rompait le calme de la salle, comme pour témoigner d'une source de vie.

Une fois de plus ce fut La Mort qui prit la parole en me posant trois questions :

« Qui vois-tu en moi ? Quelle est ta patrie ? Et qui es-tu dans cet éphémère univers ? »

Cette fois la première question la concernait directement et semblait lui tenir à cœur. Je savais qu’il suffirait d’une mauvaise réponse et mon destin pourrait m’échapper. Je réfléchis quelques instants et répondit :

« En vous je vois avant tout l’être suprême que personne ne peut arrêter ou vaincre. Peu importe la richesse, le rang, la race, vous finirez par prendre chacun de nous tôt ou tard peu importe son passé et ses idées, il finira par quitter ce monde à vos côtés pour une autre vie, sans doute meilleure. Vous êtes un être bienveillant en fait, vous aidez chacun de nous, mortels, à passer de l’autre côté nous devrions plus vous remercier et vous apprécier. C’est uniquement au moment de partir que l’on se rencontre que vous êtes bénéfique… Le monde des vivants à peur de vous, ce qui est normal étant donné que la mort ne leur apporte que le malheur et le désespoir d’avoir perdu un être cher. C’est pour cela qu’ils vous haïssent tant et vous prennent pour une créature froide, sans pitié et violente. Cela doit être dur d’être considéré comme cruel en permanence, vous ne trouvez pas ? A la base vous êtes quand même un être neutre non ? Pour ce qui est de ma patrie, c’est une question simple : ma patrie et Nodaria tout simplement. Enfin ça l’était jusqu’à il y a quelques temps… Pour le moment je vais mettre Assera entre parenthèses, je ne suis pas sûr de les aider en cas de problèmes pour le moment, j’espère que vous me comprenez. Evidement vous être mes souverains et rien ne pourra le changer. Je serai à vos ordres pour l’éternité. Pour répondre à votre troisième question c’est aussi simple que la précédente : je ne suis à présent personne. Je ne suis irremplaçable pour personne je suis juste une goutte d’eau dans l’océan, un grain de sable sur une plage mais je ne compte pas le rester. Je compte servir à quelque chose dans ma vie et je souhaite qu’on me reconnaisse. Ainsi je deviendrais quelqu’un, tel est mon but…

Encore une fois j’avais répondu franchement peu importe que cela ne plaise pas…

» Rpg entre Gilraen Lilendrill et Exir LaMarine